Guido Ferrari
Guido Ferrari fut interné à l’hôpital d’Aix en Provence, avant les années 1950. Il avait certainement une réelle culture sinon artistique, du moins publicitaire. Tous ces dessins sont réalisés sur des petits formats, et le plus souvent sur des cahiers d’écoliers. Tous sont structurés comme des affiches de « réclames » de la première partie du vingtième siècle, avec l’apport d’une réelle distanciation humoristique et d’une création très personnelles.
La prévalence de l’écriture dans la peinture en tant que complément explicatif ou bien en tant que trace plastique et esthétique est une caractéristique de ses œuvres.
Qu’elles soient à tonalité plus plastique que graphique, les œuvres de Ferrari montrent la nécessité de l’utilisation simultanée de ces deux modes d’expression. La relation entre peinture et écriture est intime, souvent aléatoire, toujours édifiante. Deux langages qui se confondent, se mélangent, se répondent dans des perspectives différentes. Ici l’écrit fait partie de l’œuvre picturale comme pour en souligner le sens ; l’écrit s’inscrit directement dans une recherche graphique, comme pour diversifier les codes de représentations ; l’écrit ce fait œuvre graphique pour dépasser le contenu manifeste des mots.
Expositions
Paris, Sainte-Anne, 2005 : L’architecture dans la peinture, Musée Singer Polignac, Centre Hospitalier Sainte-Anne, Paris, 17 septembre au 16 octobre 2005.
Paris, Sainte-Anne, 2007 : La couleur des mots, Musée Singer Polignac, Centre hospitalier Sainte-Anne, Paris, 15 septembre au 21 octobre 2008.
Paris, Usines Spring Court, 2008 : La couleur des mots, 4 – 10 Avril 2008